Un rapprochement stratégique
Accueilli à l’aéroport de Ouagadougou par le capitaine Ibrahim Traoré, Mahama s’est ensuite entretenu avec lui au palais de Koulouba. Officiellement, les discussions ont porté sur la coopération bilatérale et la lutte contre le terrorisme. Toutefois, en toile de fond, l’objectif du président ghanéen reste de convaincre l’AES de renouer avec la CEDEAO, après leur départ en janvier dernier.
Le choix de conclure cette tournée au Burkina Faso n’est pas anodin. Traoré est le seul chef d’État de l’AES à avoir assisté à l’investiture de Mahama le 7 janvier à Accra, témoignant d’une ouverture au dialogue. Ce déplacement représente donc une opportunité pour le président ghanéen d’obtenir des avancées concrètes.
Un blocage persistant
Toutefois, la tâche s’annonce difficile. À Bamako, Assimi Goïta n’a fait aucune déclaration officielle, et à Niamey, le communiqué final n’a même pas mentionné la CEDEAO. Malgré son optimisme affiché, Mahama peine encore à trouver un « terrain d’entente » avec les dirigeants de l’AES, laissant planer l’incertitude sur une possible réconciliation entre les deux blocs.
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