Un prélèvement destiné à financer l’AES
Baptisé « Prélèvement Confédéral AES » (PC-AES), ce nouveau tarif douanier vise à financer le fonctionnement de l’organisation ainsi que ses projets de développement. Il s’applique aux marchandises importées, à l’exception des biens en transit, des aides et des dons. Son taux pourrait être révisé par les chefs d’État de l’AES en fonction des besoins économiques et stratégiques de l’alliance.
Selon le ministre malien de l’Économie, Alousséni Sanou, cette mesure ne représente pas une charge supplémentaire pour les importateurs, mais un simple transfert du prélèvement précédemment appliqué par la CEDEAO. Il assure que cela n’entraînera pas de hausse des prix des produits importés.
Une avancée vers l’autonomie économique
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du Mali, du Niger et du Burkina Faso de renforcer leur souveraineté économique et de consolider leur coopération régionale. En instaurant ce prélèvement commun, l’AES cherche à affirmer son indépendance vis-à-vis des structures économiques existantes et à poser les bases d’une intégration plus poussée entre ses membres.
Reste à voir comment cette mesure influencera les échanges commerciaux et les relations économiques avec les autres États africains et partenaires internationaux.
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