L’arrêté, signé conjointement par le ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, précise que la coiffure uniforme consiste en une coupe de cheveux à ras, simple, sans embellissements ni fantaisies. Toutefois, les élèves de sexe féminin sont autorisées à porter des tresses et des nattes naturelles, sans l’utilisation de mèches ni d’autres artifices.
Cette décision des autorités burkinabè s’inscrit dans une volonté de réduire les inégalités sociales et les discriminations liées à l’apparence, de renforcer la discipline et de lutter contre les distractions dans les classes et établissements scolaires.
Si cette mesure ne concerne pour l’instant que les élèves, certains se demandent si une telle politique, visant à ramener les normes, pourrait être étendue au corps administratif et professionnel, sans qu’elle ne soit perçue comme une contrainte ou un obstacle à la liberté individuelle.
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