Cependant, cette largesse connaît des limites. La récente décision de la CEDEAO de licencier 135 fonctionnaires originaires de l’AES, sans négociation avec les pays concernés, illustre bien la fin des avantages pour les anciens membres. Selon les observateurs, cette démarche aurait dû être initiée par les pays sortants, qui auraient rappelé leurs employés dès leur départ.
Sur le plan monétaire, un nouveau défi se profile : malgré leur appartenance actuelle à la zone franc, les trois pays de l’AES envisagent de créer une monnaie commune d’ici 2027. Ce changement pourrait compliquer les échanges, même s’ils restent membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Pour l’heure, la CEDEAO met tout en œuvre pour préserver des relations cordiales avec l’AES, démontrant ainsi sa volonté d’un vivre-ensemble apaisé malgré les transformations en cours.
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