Dans un stade de Marcory plein à craquer, ses partisans affichent leur détermination. « Grâce à la mobilisation, ils vont forcément l’inscrire sur la liste électorale ! », espère Didier, un fervent soutien, écharpe bleue du parti autour du cou.
Une critique du pouvoir en place
Laurent Gbagbo, accueilli par des acclamations, a pris la parole durant une heure pour appeler à des élections transparentes et critiquer le pouvoir en place. « Il faut qu’on arrête de brimer ceux qui professent un point de vue contraire à celui de ceux qui sont au pouvoir », a-t-il déclaré, dénonçant une Commission électorale indépendante (CEI) qu’il juge inféodée au président Alassane Ouattara.
À ses côtés, Damana Pickass et Justin Koua, deux cadres du PPA-CI, risquent jusqu’à vingt ans de prison pour des accusations liées à des violences politiques en 2020 et 2021. Leur verdict est attendu mercredi prochain.
Une élection sous tension
À la sortie du meeting, les partisans de Gbagbo restent déterminés. « Tant qu’il ne sera pas sur la liste électorale, il n’y aura pas d’élection ! », lance Pulchérie, arborant un maillot à l’effigie de l’ancien président. Le PPA-CI réclame une « élection inclusive », condition selon ses militants pour garantir la légitimité du prochain scrutin.
Alors que le climat politique se tend à l’approche du scrutin d’octobre, la mobilisation autour de Gbagbo pourrait peser sur le processus électoral et la stabilité du pays.
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