Cette crise est attribuée en grande partie au dérèglement climatique. Des sécheresses prolongées et des pluies instables perturbent à la fois la production et la qualité du café. Une enquête de l’ONG Fairtrade International révèle que 93 % des cultivateurs kényans ressentent les effets du changement climatique.
Le café est la quatrième source de revenus d’exportation du Kenya, après le tourisme, le thé et l’horticulture, avec 160 000 hectares dédiés à sa culture. Le sous-secteur des coopératives représente 75,5 % des terres cultivées, tandis que 24,5 % sont des plantations privées, qui, grâce à un usage intensif d’engrais et à une irrigation efficace, assurent près de 50 % du volume total.
Pour inverser cette tendance, des mesures urgentes, notamment l’adoption de pratiques agricoles durables et un soutien accru aux petits exploitants, sont indispensables pour préserver l’avenir de ce secteur crucial.
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