Une mémoire toujours vive
Pour Miarina, 10 ans, l’histoire de cette révolte est une affaire familiale. « Mon arrière-arrière-grand-père est mort durant cette guerre », raconte-t-il. Chaque année, sa famille se recueille sur sa tombe. À Antananarivo, la journée fériée est marquée par des hommages, des chants patriotiques et des discours officiels.
Une récupération politique dénoncée
Si la commémoration ravive un sentiment nationaliste, elle est aussi perçue par certains comme un outil politique. « Les dirigeants utilisent cet événement pour prouver leur patriotisme, mais ils ne s’occupent pas réellement du peuple », critique Vololona, une passante.
En 2016, sans présenter d’excuses officielles, l’ancien président français François Hollande avait reconnu les crimes commis par l’administration coloniale. Mais pour de nombreux Malgaches, le combat pour la mémoire et la justice demeure toujours d’actualité.
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