Cette progression s’explique par plusieurs facteurs, notamment une demande intérieure croissante, une production locale insuffisante et les fluctuations des prix sur le marché mondial. Toutefois, cette dépendance accrue aux importations fragilise l’industrie nationale de la farine, malgré les mesures de protection mises en place.
Depuis octobre 2023, une action de sauvegarde permanente impose un droit additionnel ad valorem de 12 % sur la valeur CAF des importations. Ce taux doit progressivement diminuer pour atteindre 10,5 % entre janvier 2026 et février 2027.
Le pays ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en farine d’ici mi-2025. Un objectif qui, s’il est atteint, pourrait renforcer la production locale et offrir aux consommateurs des prix plus compétitifs, tout en réduisant la dépendance aux importations.
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