Un cessez-le-feu rompu
« Nos positions ont été attaquées », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais. Il accuse le M23 d’avoir violé le cessez-le-feu unilatéralement décrété par le groupe rebelle le 3 février dernier. Les combats ont éclaté aux premières heures de la matinée autour de la localité de Nyabibwe, un point stratégique du territoire de Kalehe.
Un climat d’incertitude pour les civils
Après quelques jours d’accalmie sur ce front sud, la reprise des hostilités a pris la population de court. Selon des responsables de la société civile, de nombreux habitants ont fui leurs domiciles, emportant avec eux le strict nécessaire. Des déplacements ont été signalés vers Bukavu, la capitale provinciale du Sud-Kivu, tandis que d’autres, par crainte des combats, ont choisi de se terrer chez eux en attendant un retour au calme.
Cette résurgence des violences fait craindre une nouvelle escalade dans la région, alors que la situation sécuritaire en RDC demeure extrêmement volatile.
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