Les mines de cuivre du pays ont largement contribué à cette performance. CMOC, un groupe chinois exploitant les sites de Tenke Fungurume et Kisanfu, a enregistré une augmentation de 55 % de sa production, atteignant 650 161 tonnes en 2024. De son côté, la société Ivanhoe Mines, qui exploite la vaste mine de Kamoa-Kakula, a produit 437 061 tonnes, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.
D’après les estimations de Commodity Insights, une entreprise spécialisée dans les matières premières, la dynamique du cuivre congolais sur les marchés internationaux devrait se poursuivre en 2025. La demande mondiale étant attendue en hausse de 3,7 %, la production congolaise pourrait progresser de 8 %.
Cependant, malgré ces performances remarquables, la RDC continue de faire face à plusieurs défis. Selon les autorités congolaises, la vente du cuivre extrait à Kamoa-Kakula à des prix inférieurs aux taux du marché entraîne un manque à gagner pour l’État.
Par ailleurs, le ralentissement économique en Chine, premier importateur de cuivre congolais, suscite des inquiétudes. En effet, au cours des deux premiers mois de 2025, les importations chinoises de métal rouge ont reculé de 7,2 %.
Malgré ces difficultés, la RDC reste un acteur clé du marché international du cuivre, avec des perspectives de croissance prometteuses. Grâce à ces performances, elle consolide sa position de deuxième producteur mondial, après avoir dépassé en 2023 le Pérou, dont la production s’élevait alors à 2,73 millions de tonnes.
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