Près de 3 000 cas recensés
Entre le 10 et le 16 mars, le district de Basankusu a signalé 38 nouveaux cas de la maladie, dont un décès, selon le dernier rapport du ministère de la Santé. Depuis l’apparition de l’épidémie, 2 957 cas ont été enregistrés, avec un taux de mortalité estimé à 1,96 %.
L’alerte avait été donnée après le signalement des premiers cas à Boloko, où trois enfants sont décédés après avoir consommé une chauve-souris. Ils avaient rapidement développé des symptômes de fièvre hémorragique, semant la confusion parmi les experts de la santé.
Les patients touchés présentent principalement des signes tels que fièvre, frissons, douleurs musculaires et articulaires, des symptômes typiques du paludisme.
Une résurgence inquiétante du paludisme
Ce n’est pas la première fois que la région est confrontée à une flambée de paludisme sévère. Fin 2024, une épidémie similaire avait frappé, touchant près de 500 personnes et causant au moins 149 décès.
En février, les autorités hésitaient encore entre une intoxication alimentaire et une épidémie de paludisme. Désormais, la confirmation du diagnostic par l’Institut National de Santé Publique permet de mieux orienter les stratégies de prise en charge et de prévention.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en décembre 2024, le paludisme touchait environ 263 millions de personnes à travers 83 pays, entraînant 597 000 décès.
Cette nouvelle épidémie en RDC rappelle l’urgence de renforcer la lutte contre cette maladie, qui reste l’une des principales causes de mortalité en Afrique.
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