Toutefois, le M23 exprime plusieurs préoccupations, notamment la nécessité pour le président Tshisekedi de s’engager publiquement et sans ambiguïté en faveur des négociations. Jusqu’ici, Kinshasa a toujours refusé tout dialogue direct avec le groupe armé, qualifié à plusieurs reprises de « terroriste » par le chef de l’État congolais.
La porte-parole de la présidence congolaise, Tina Salama, s’est contentée de « prendre acte » des initiatives angolaises sans mentionner les discussions annoncées. De son côté, le M23 affirme ne pas avoir été officiellement saisi et appelle la médiation à clarifier les termes de référence des négociations.
Actif depuis 2021, le M23 contrôle de larges territoires dans l’est de la RDC et est soutenu, selon des experts, par quelque 4 000 soldats rwandais.
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