Selon l’agence Reuters, la chute de Minova positionne les insurgés à moins de 40 kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, proche de la frontière rwandaise. Cette prise intervient deux semaines après que le M23 a conquis Masisi, malgré une contre-offensive de l’armée congolaise.
La région est le théâtre de violents affrontements depuis des mois, motivés en partie par la richesse en minerais de l’est du Congo. Ces combats ont forcé plus de 200 000 personnes à fuir leurs foyers, selon des sources humanitaires. Les blessés, souvent nombreux, affluent dans les hôpitaux de Goma, où la Croix-Rouge et d’autres organisations apportent une assistance d’urgence.
Le gouverneur du Nord-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a confirmé la prise de Minova, un revers important pour les forces gouvernementales. Depuis 2021, le M23 a intensifié ses offensives, s’emparant périodiquement de vastes territoires dans l’est de la RDC.
La crise humanitaire s’aggrave dans la région, où des centaines de milliers de personnes vivent dans des conditions précaires, fuyant les violences incessantes. Pendant ce temps, les autorités congolaises et la communauté internationale peinent à trouver une issue à ce conflit complexe, nourri par des intérêts locaux et régionaux.
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