Cette mesure intervient à un moment clé, alors que les premières récoltes d’oignons sénégalais sont attendues dès février. En limitant les importations, l’objectif est de garantir la commercialisation prioritaire des productions locales. Une démarche qui s’inscrit dans une stratégie plus large de souveraineté alimentaire, permettant de réduire la dépendance aux produits étrangers et de soutenir le revenu des agriculteurs.
Selon l’ARM, cette décision devrait contribuer à dynamiser le secteur agricole, en valorisant les efforts des producteurs nationaux. “Il s’agit d’une opportunité pour renforcer les capacités des agriculteurs, améliorer leur rentabilité et offrir aux consommateurs des produits cultivés localement, avec une traçabilité assurée”, explique un représentant de l’agence.
Cette démarche contribue également à la préservation de l’environnement. Moins d’importations signifie une réduction des émissions de carbone liées au transport des marchandises. En parallèle, les autorités espèrent sensibiliser les consommateurs à privilégier les produits locaux, renforçant ainsi une économie circulaire plus durable.
Alors que le Sénégal amorce une transition vers une agriculture plus autonome et résiliente, la suspension des importations d’oignons marque une étape importante. Cette politique, si elle s’accompagne des soutiens nécessaires, pourrait devenir un modèle pour d’autres filières agricoles et renforcer durablement l’économie locale.
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