Le président Donald Trump a annoncé samedi que l’armée américaine avait ciblé et éliminé un responsable du groupe jihadiste, ainsi que plusieurs combattants recrutés localement. Il a précisé que ces individus, cachés dans des grottes, représentaient une menace pour les États-Unis et leurs alliés.
Bien que l’État islamique soit moins influent en Somalie que les shebabs affiliés à al-Qaïda, l’ONU a alerté sur sa montée en puissance. Les forces du Puntland avaient lancé une offensive contre le groupe dès décembre.
Le dernier attentat de l’État islamique aux États-Unis remonte au 14 janvier, lorsqu’un ex-militaire américain a foncé dans une foule à la Nouvelle-Orléans, blessant 14 personnes. Il s’était revendiqué du groupe terroriste.
Il reste incertain si cette opération conjointe avait été planifiée sous l’administration Biden. Ce n’est pas la première intervention américaine contre l’EI en Somalie : l’an dernier, une autre frappe coordonnée avait éliminé trois membres du groupe.
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