Si le Bongo Flava séduit aujourd’hui au-delà des frontières africaines, certains pionniers du mouvement, à l’instar d’Abdul Sykes, fort de ses 26 ans de carrière, appellent à la vigilance. Ils craignent une stagnation artistique, conséquence possible d’un manque d’innovation et d’une structuration insuffisante de l’industrie musicale locale.
Des experts tanzaniens rappellent que le potentiel du Bongo Flava reste immense, mais que son avenir dépend désormais de deux leviers majeurs : la lutte contre la piraterie et l’adaptation à l’environnement numérique. Dans ce contexte, les plateformes de streaming apparaissent comme des outils clés pour la diffusion de cette musique, permettant à la Tanzanie de renforcer sa place sur la scène musicale mondiale tout en valorisant ses racines culturelles.
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