AFRIQUE DU SUD : L'ARMÉE MOBILISÉE CONTRE LES ACTIVITÉS MINIÈRES ILLÉGALES

L'Afrique du Sud est menacée ces derniers temps par les activités minières illégales, orchestrées par des étrangers. Représentant une menace pour l'économie du pays, le président Cyril Ramaphosa a déployé 3300 membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) pour servir de renfort à la police, dans la lutte contre l'exploitation minière illicite, notamment par une opération anti-criminalité.

C’est une opération qui s'étendra  jusqu’à avril 2024, et sera budgétisée à  près de 500 millions de rands (25 millions d'euros). L'Afrique du Sud va déployer 3 300 membres de l'armée pour lutter contre les activités minières illégales dans le pays, a annoncé jeudi le bureau du président Cyril Ramaphosa.

Les protagonistes de cette exploitation informelle sont très souvent des personnes extérieures, venues dans le territoire sud africain, connues sous le nom de "zama zamas". Elles se déportent à grand nombre dans la  quête des terre minières à exploiter, dans des conditions de vie et de travail très pénibles.

La capitale économique d’Afrique du Sud, Johannesburg, parsemée  de terrils montagneux et de fosses caverneuses laissés par les générations de  mineurs venues exploiter les sols depuis la ruée vers l’or des années 1880, est la cour de  conflits entre des gangs armés qui s'affrontent pour le contrôle des puits laissés.

Ces opérations, représentent  une forte menace pour les entreprises du secteur minier. Elles  favorisent  un ressentiment croissant, sur fond de grande pauvreté et de crise économique pour l'Afrique du Sud.