Pris en otage dans la mine d’or Gold One depuis lundi dernier, les travailleurs membres de l’Union Nationale des mineurs, ont été libérés hier, mercredi. La direction de la mine d’or, affirme que les quelques 500 mineurs sud-africains ont été retenus de force, par le syndicat adverse, l’Association des Mineurs du Bâtiment (AMCU).
«Nous sommes très heureux. Nous avions annoncé qu'il s'agissait d'une prise d'otages et tout le monde refusait de nous croire. Les développements d'aujourd'hui ont prouvé au monde entier que la NUM avait raison de dénoncer cette prise d'otages», a déclaré Mpho Phakedi, le secrétaire général adjoint de l'Union Nationale des mineurs.
L’association des mineurs du bâtiment, dément toutes accusations à son égard, et affirme vouloir être représentée officiellement à la mine d’or, au même titre que l’Union Nationale des mineurs, qui jusqu’à alors reste le seul syndicat reconnu auprès de la direction des mines.
« Les travailleurs revendiquent leur appartenance à l'AMCU et ne veulent pas ou ne veulent plus adhérer à la NUM.
La direction de la mine ainsi que la NUM refusent par tous les moyens d'accorder à l'AMCU une reconnaissance au sein de l'entreprise », explique Tadli Mokwena, le secrétaire régional de l'AMCU.
Les syndicats rivaux continuent de manifester, pour défendre leurs causes. Bien que les travailleurs de l’Union National des mineurs aient été libérés, une enquête sera ouverte, afin de mettre en lumière les causes de cette présumée prise d’otages.
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