Cette situation résulte principalement des commandes massives passées par les négociants et importateurs ouest-africains. Ces derniers anticipent une hausse des besoins sur les marchés locaux et souhaitent constituer des stocks en vue des fêtes de fin d’année.Ce pic de demande a accentué la pression sur les capacités des navires qui sont généralement de taille petite ou moyenne.
Ainsi, le coût du transport d’un conteneur de riz de 20 pieds (EVP) entre le port indien de Vizag et les ports ouest-africains de Cotonou et Lomé est passé de 1 900 $ en octobre dernier à 2 400 $ en novembre.
Pour faire face à cette flambée des coûts, les exportateurs indiens envisagent de recourir davantage au transport en vrac conventionnel (breakbulk). Cette méthode permet d’expédier le riz soit en sacs, soit en vrac non emballé dans les cales des navires, réduisant ainsi le coût par tonne transportée.
Cependant, cette option présente des contraintes. Elle nécessite plus de temps et d’équipements pour le déchargement des cargaisons au port d’arrivée, ce qui pourrait ralentir les opérations dans les pays importateurs.
Il est donc essentiel que les autorités suivent attentivement l'évolution de la situation et s'efforcent de trouver des solutions pour atténuer les effets sur l'économie régionale, les entreprises locales et les consommateurs.
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