La cérémonie, solennelle et largement suivie, a réuni une douzaine de chefs d’État africains, ainsi que plusieurs représentants d’institutions internationales. Cette prestation de serment scelle officiellement le retour du Gabon à l’ordre constitutionnel et marque la fin de la période de transition dirigée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Une forte présence diplomatique
Parmi les invités de marque figurait notamment le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, arrivé à Libreville la veille. Il était accompagné de plusieurs homologues de la sous-région, dont Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau). La France était également représentée, tout comme les États-Unis, avec la présence remarquée de Massad Boulos, nouvel émissaire pour l’Afrique et représentant personnel du président américain Donald Trump.
Cette forte mobilisation diplomatique témoigne de l’intérêt que suscite la stabilité du Gabon sur la scène continentale et internationale. Pour Libreville, il s’agit aussi d’un message fort envoyé à ses partenaires : celui d’un retour à la normalité institutionnelle et d’un engagement renouvelé en faveur de la démocratie.
Fin officielle de la transition
Quelques heures avant l’investiture, le Comité pour la transition, par la voix de son porte-parole, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, avait officiellement annoncé la fin du processus transitoire entamé en 2023. « La mission du CTRI s’achève », a-t-il déclaré dans un communiqué lu à la télévision nationale, soulignant que cette passation marque l’ouverture d’un nouveau chapitre pour le pays.
Le président Oligui Nguema entame donc son mandat dans un contexte d’espoir mais aussi de nombreux défis. Les attentes des Gabonais sont grandes : réforme des institutions, relance économique, lutte contre la corruption, et renforcement de l’État de droit figurent en tête des priorités.
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