Au Kenya, le gouvernement a adopté une politique ambitieuse de reboisement, visant à faire passer la couverture forestière nationale de 12,13 % à 30 % d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, chaque citoyen est encouragé à planter au moins 50 arbres. Et c’est le bambou qui a été choisi comme végétal stratégique dans cette transition verte.
Une plante, des usages multiples
Bien plus qu’un simple outil de reforestation, le bambou offre un large éventail d’utilisations durables. Il est aujourd’hui transformé en matériaux de construction, en textiles, en mobilier, ou encore en objets artisanaux, générant ainsi des opportunités économiques tout en respectant l’environnement.
« Le bambou crée de l’emploi, stabilise les sols et absorbe beaucoup plus de CO₂ que la plupart des arbres classiques. C’est une ressource écologique et économique à la fois », explique un expert du secteur forestier kényan.
Un symbole d’avenir pour l’Afrique
Alors que le continent africain cherche à concilier développement économique et protection des ressources naturelles, le bambou s’impose comme une solution accessible, résiliente et porteuse d’espoir. Son intégration dans les politiques publiques et les modes de vie ouvre la voie à une économie plus verte et à une réduction tangible de l’empreinte carbone.
Bien loin de son image de plante zen, le bambou est désormais un symbole d’innovation écologique. Et peut-être, une des clés de la transition durable du continent africain.
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