BURKINA: CLÔTURE EN APOTHÉOSE DU FESPACO

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a une fois de plus tenu toutes ses promesses, consolidant son statut de vitrine incontournable du cinéma africain. Débutée le 22 février, cette 29ᵉ édition s’est achevée le 1er mars, attirant un large public composé de professionnels du cinéma, de cinéphiles et de personnalités du monde entier.

L’Étalon d’or pour le Burkina Faso après 28 ans d’attente

Comme à chaque édition, la remise des prix a constitué un moment fort du festival. La plus prestigieuse distinction, l’Étalon d’or de Yennenga, a été décernée au réalisateur burkinabè Dani Kouyaté pour son film Katanga, la danse des scorpions. Inspiré des œuvres de Shakespeare, ce long-métrage a séduit le jury par son audace et sa richesse narrative.

Cette victoire est d’autant plus symbolique qu’elle marque le troisième sacre du Burkina Faso dans l’histoire du FESPACO, 28 ans après son dernier triomphe en 1997. Une consécration saluée par Moussa Ramdé, figure du cinéma burkinabè :

“Cette année encore, le festival a tenu ses promesses. La mobilisation a été exceptionnelle, et nous clôturons cette édition avec une victoire historique. Le Burkina Faso remporte enfin l’Étalon d’or après près de trois décennies d’attente.”

Un festival sous haute sécurité mais riche en événements

Malgré un contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso a vibré au rythme d’une effervescence culturelle remarquable. En marge du FESPACO, d’autres événements d’envergure ont renforcé l’offre culturelle du pays, notamment le Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) et le festival culinaire des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Avec cette édition réussie, le FESPACO confirme son rôle central dans la promotion du cinéma africain et son rayonnement international. Le prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé : du 27 février au 6 mars 2027.