Burkina-Faso : Dix-huit morts dont quatre militaires et quatorze supplétifs dans une attaque terroriste dans le centre-est du pays

Le Burkina-Faso a été victime d’une nouvelle attaque sur son territoire, qui a coûté la vie à quatre militaires et quatorze supplétifs de la défense de la patrie mardi dernier. L’attaque a eu lieu mardi dernier dans le centre-est du pays, à la frontière du Togo et du Ghana.

Selon plusieurs sources sécuritaires, l’unité mixte participait à une « opération de sécurisation dans la zone ». La riposte de l’armée a permis de neutraliser une soixantaine de terroristes, de saisir de l’armement et du bétail « grâce à des vecteurs aériens déployés ».

Les volontaires de la défense de la patrie sont une unité d’autodéfense, créée en 2020 et formés par l’armée à la suite de l’attaque d’un convoi minier d’une compagnie canadienne, qui avait causé la mort de 38 personnes en novembre 2019. Évaluée à 50.000 hommes, cette unité est au cœur de la lutte anti-terroriste aujourd’hui et paye un lourd tribu. Les autorités de transition entendent porter ce nombre à 100.000, compte-tenu de l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.

Les groupes terroristes, de plus en plus actifs dans la région nord du Ghana et du Togo, seraient dans une phase exploratoire en vue d’implanter des groupes actifs au Ghana, à en croire l’analyse du chercheur ivoirien Arthur Banga, à l’occasion d’une étude portant sur l’implantation des mouvements terroristes au Ghana.