BURKINA FASO : LANCEMENT DE LA (CAMA)

Au Burkina Faso, les autorités de la transition ont lancé officiellement la Caisse d’Assurance Maladie des Armées (CAMA). Cette initiative vise à garantir une couverture sanitaire équitable aux militaires, quel que soit leur grade, ainsi qu’à leurs familles.

Une avancée majeure pour le bien-être des soldats

L’un des principaux défis pour un militaire en mission est la préoccupation pour sa famille. Avec la mise en place de la CAMA, les soldats pourront désormais se consacrer pleinement à leur mission de défense de la nation, en ayant l’assurance que leurs proches bénéficieront d’une prise en charge médicale adaptée en cas de besoin.

Le Médecin colonel-major Saidou Yonaba, Directeur général de la CAMA, a souligné que cette structure permettra d’améliorer significativement l’accès aux soins pour les militaires et leurs familles, tout en rendant les prestations de santé plus abordables et inclusives. “La CAMA repose sur trois principes fondamentaux : l’accès à des soins de qualité pour tous, la solidarité et l’équité, ainsi que la transparence et la durabilité”, a-t-il déclaré.

Un dispositif intégré au système national de santé

Au-delà du réseau médical militaire, les bénéficiaires de la CAMA auront également accès aux structures du système national de santé, garantissant une prise en charge optimale. “Ce n’est pas seulement une caisse, c’est une promesse : celle d’une sécurité accrue, d’une dignité préservée et d’un espoir renouvelé pour nos soldats et leurs familles”, a affirmé le colonel-major Yonaba.

Un financement gouvernemental pour assurer le démarrage

Pour soutenir le lancement de cette initiative, le gouvernement a débloqué un fonds de réserve de 2 milliards de F CFA. Le Général de Brigade Célestin Simporé a insisté sur l’importance stratégique de la CAMA, qui s’inscrit dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement du pays. “Cette caisse n’est pas seulement une avancée sociale, c’est un projet essentiel pour la résilience et la sécurité de notre nation”, a-t-il conclu.