Le Donoblih consiste à prôner la cohésion sociale et le vivre-ensemble tout en restant dans la tradition « Siamou ». En effet, les « Sèmè » couramment appelés « Siamou » sont des peuples vivant à l’Ouest du Burkina Faso plus précisément dans la province du Kénédougou. Ils font partie des peuples minoritaires du Burkina Faso avec environ 30 000 âmes. Autrefois, cette cérémonie était réservée aux nobles et aux chefs de tribu, mais elle s'est progressivement étendue à d'autres couches de la société.
La cérémonie Donoblih comprend une série de rituels et de célébrations qui se déroulent sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sous la supervision des anciens et des initiés. Parmi les éléments clés de la cérémonie, on trouve les danses traditionnelles, les chants, les récitations de poèmes épiques, les sacrifices d'animaux et les enseignements sur les valeurs morales, sociales et spirituelles.
Un des symboles les plus importants de la cérémonie est le "Dolo", un masque rituel représentant un esprit ancestral qui incarne la sagesse et la force. Le port du masque par les initiés est considéré comme une transmission des connaissances et des pouvoirs des ancêtres à la nouvelle génération.
Pour rappel, cette cérémonie a lieu tous les 30-40 ans et le dernier Donoblih date de 1984, il portait le nom du père de la Révolution burkinabè, le Capitaine Thomas SANKARA. L’édition de 2024 porte celui du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ en signe de reconnaissance de tous les efforts déployés pour la reconquête du territoire national.
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