Cette décision, rendue publique le 10 octobre 2024, s’inscrit dans un contexte de répression croissante des médias internationaux depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. VOA rejoint ainsi plusieurs chaînes, dont des médias français, qui ont été suspendus pour des raisons similaires.
Le CSC a justifié cette mesure en affirmant que certains contenus diffusés par VOA pourraient démoraliser les forces armées burkinabé en pleine lutte contre les groupes djihadistes actifs dans le pays.
En réponse, Nigel Gibbs, porte-parole de VOA, a confirmé la mise en œuvre de la décision en indiquant que « l’émetteur FM de VOA à Ouagadougou a été éteint », conformément aux instructions des autorités.
La suspension de VOA s’ajoute à une série de restrictions imposées aux médias internationaux opérant au Burkina Faso, dans un contexte marqué par une surveillance accrue de l’information concernant les opérations militaires et la gestion de la crise sécuritaire par le gouvernement de transition.
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