Le ministre a précisé que l’une des premières actions de cette conspiration a été l’attaque de Barsalogho, dont l’objectif était de provoquer un massacre de civils afin de semer le désarroi et faciliter la mise en œuvre d’une opération de plus grande ampleur. Ce plan, selon les autorités, était mené par d’anciens militaires, en collaboration avec des groupes terroristes tels que l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS).
« Le chef de ces opérations serait le commandant Ahmed Kinda, ancien commandant des forces spéciales », a détaillé Mahamadou Sana, ajoutant que plusieurs réunions pour planifier cette déstabilisation se seraient tenues au Niger et au Ghana.
En réponse à cette menace, le ministre a souligné que, compte tenu de la gravité des actes, l’opération spéciale antiterroriste reste en cours. Cette opération vise à neutraliser les éléments impliqués et à assurer la stabilité du pays face aux tentatives d’ingérence et de subversion.
Cette annonce intervient dans un contexte déjà marqué par l’instabilité et les attaques terroristes récurrentes au Burkina Faso, renforçant ainsi les préoccupations sur la sécurité et la cohésion nationale.
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