« La publication de ce manifeste de la rupture et du progrès marque mon intention de briguer la magistrature suprême au Cameroun. Je propose donc au peuple camerounais un contrat social nouveau : le Cameroun qui protège et qui libère les énergies », a déclaré l’opposant lors d’une interview accordée à RFI.
Cabral Libii critique ouvertement les quatre décennies de gouvernance qu’il qualifie d’« assombrissement » pour le Cameroun. Il affirme que son programme est conçu pour répondre aux aspirations profondes des citoyens. « Nous formulons là des réponses aux attentes des Camerounais pour que le pays se redresse, après quarante ans de déliquescence », a-t-il ajouté.
Le député met un point d’honneur à souligner la nécessité d’une véritable démocratie et d’un État à l’écoute des besoins fondamentaux de la population. « Le pays étouffe, et les Camerounais souffrent énormément. Ils attendent un État capable de construire des hôpitaux, de former leurs enfants, de leur offrir des perspectives d’avenir, et de leur permettre de développer leurs talents. »
En 2018, Cabral Libii avait occupé la troisième place lors de la présidentielle. Avec cette nouvelle candidature, il ambitionne désormais de franchir une étape décisive vers la présidence, en s’appuyant sur un programme orienté vers la démocratie, le progrès social et le renouveau économique du Cameroun.
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