Ce plan, évalué à 680 milliards de FCFA sur la période 2024-2026, vise à réduire les importations massives de produits tels que le riz, le maïs, le blé, l’huile de palme, le poisson et d’autres céréales. Ces importations ont lourdement pesé sur la balance commerciale du pays au cours de la dernière décennie, représentant entre 44 % et 71 % du déficit commercial.
D’ici 2026, le gouvernement projette une production de 450 530 tonnes de poissons, avec un objectif supplémentaire de 150 000 tonnes pour atteindre les 600 000 tonnes en 2027. Cependant, le document de programmation n’offre pas encore de détails précis concernant la période 2025-2027.
En 2023, la production halieutique au Cameroun a atteint 230 000 tonnes, marquant une légère baisse de 1 % par rapport à 2022. La demande nationale de poisson étant estimée à 500 000 tonnes par an, le déficit de 270 000 tonnes reste un défi majeur pour le pays. En réponse, le gouvernement a intensifié ses efforts, notamment en développant les bassins de production maritime et continentale, et en soutenant les acteurs de la pêche et de l’aquaculture.
Malgré ces initiatives, le Cameroun reste dépendant des importations pour combler l’écart entre l’offre et la demande. En 2023, le pays a importé 234 572 tonnes de poissons, pour une valeur de 182,5 milliards de FCFA. Ces importations ont toutefois diminué de 3 % en volume et de 10 % en valeur par rapport à l’année précédente, selon l’Institut national de la statistique (INS).
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL