Centrafrique : Un Français accusé d’espionnage libéré grâce à Ali Bongo

Le Français Rémy Quignolot, en détention préventive depuis 16 mois à Bangui, a été évacué sur Paris, le 21 mai, pour des raisons de santé. Une issue rendue possible grâce à l’intervention du président Ali Bongo, qui a joué les médiateurs entre Bangui et Paris.

Il s’appelle Rémy Quignolot. En détention préventive depuis 16 mois à Bangui, le Français de 57 ans accusé d’espionnage a été évacué sur Paris, le 21 mai, pour des raisons de santé. Une issue rendue possible grâce à la médiation du président gabonais Ali Bongo.

«Nous l’avons accueilli ce matin à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle», a confié le sœur de Rémy Quignolot à Jeune Afrique. «Il est parti le 18 mai de Bangui et a transité par le Gabon», dont le président, Ali Bongo, a été le «médiateur» entre Paris et Bangui et «a joué un rôle important dans sa libération», a assuré Caroline Quignolot. 

Sergent de l’armée française à la retraite, Rémy Quignolot avait travaillé comme garde du corps pour plusieurs organisations en Centrafrique. La justice centrafricaine a souligné, cependant, qu’il devra revenir à Bangui pour son procès.

«L’accusé pourra se présenter devant la Cour criminelle dès l’amélioration de son état de santé», a indiqué le président de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel. Père de quatre enfants, Rémy Quignolot encourt les travails forcés à perpétuité.