La sortie du président sortant, qui s’est dit confiant de remporter le premier tour de la présidentielle, n’a pas du tout plu à l’opposition. Celle-ci a dénoncé, le 14 janvier à Moroni, les manœuvres antidémocratiques du camp d’en face durant le scrutin. « Comme en 2019, nous assistons à une fraude électorale d’AzaliAssoumani en complicité avec l’armée », Mouigni Baraka Saïd, opposant et candidat à la présidentielle du 14 janvier.
« Il y a eu des bourrages d’urnes » dans plusieurs localités, a-t-il poursuivi, ajoutant que « les Comoriens n’ont pas eu le choix de décider du président qui allait présider à leur destinée ». La commission électorale nationale indépendante (Ceni), pour sa part, a salué le « climat apaisé et serein » de l'élection au taux de participation « dépassant les 60% selon les premières estimations ».
Lors de la précédente élection présidentielle en 2019, Azali Assoumani, qui brigue un troisième mandat consécutif, avait été réélu avec 60% des voix au premier tour, mais les résultats avaient été contestés.
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