CÔTE D'IVOIRE: LA NOIX DE CAJOU AUBAINE ÉCONOMIQUE MAIS DANGER ENVIRONNEMENTAL

La République de Côte d'Ivoire a déployé des investissements importants pour accroître la production de noix de cajou. Pour L'Etat ivoirien, il faut développer une infrastructure industrielle adaptée à l'exploitation et la transformation de l'anacarde. Cette prise de considération tient compte des multiples avantages économiques dont peut bénéficier le pays.

La noix de cajou ,qui est aussi connue sous le nom de anacarde, représente le deuxième produit agricole exporté par la Côte d'Ivoire ,sur le marché international après le Cacao. La production du cajou a connu une forte progression. Celle-ci est passée  de 100 000 tonnes en 2002 ,à plus de 1,2 million de tonnes en 2022. Une performance qui est stimulée par la forte demande exprimée dans le monde.

La culture de cette plante présente pourtant des effets néfastes sur l’environnement du pays.  L’ONG Mighty Earth dénonce dans un rapport , les effets néfastes de la culture de l’anacarde sur l’environnement du pays.

La culture de l'anacarde qui s'apparente à de la monoculture serait à l'origine de la déforestation de forêt de savane sèche de la région .

Le cajou  impacte également l'état de santé des personnes qui la manipule.
A longueur de journée, les doigts des femmes sont brûlés par l'acidité des noix de cajou .

Aussi la forte demande de ce produit agricole est  la cause de l'expansion de l'agriculture dans les zones de végétation indigène vierges . 

La Côte d'ivoire a perdu 90% de ses forêts, pour développer des plantations de cacao.  La culture de cajou se présente elle aussi comme une nouvelle menace pour l'environnement, ce malgré les bons résultats économiques générés dans l'économie du pays.