Grosse déconvenue pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI). Alors que le congrès du PDCI devait se dérouler ce 16 décembre, sa tenue a été suspendue in extremis par une ordonnance en référé du tribunal de Grande instance d’Abidjan (TGI).
Le parti espérait désigner le successeur de l’ex-président Henri Konan Bédié, décédé le 1er août dernier, et qui a dirigé le parti pendant près de 30 ans. L’annulation du congrès du PDCI découle d’un recours déposé par des militants du parti qui contestaient la légalité du processus électoral et la composition du bureau politique.
Cette décision de justice est un coup dur pour le parti historique de la Côte d’Ivoire, qui devait renouveler ses instances dirigeantes et désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Le congrès du 16 décembre avait déjà été reporté deux fois, en raison des tensions internes et des dissensions entre les pro et les anti-Bédié.Par ailleurs, l’annulation du congrès du PDCI est un enjeu politique pour la Côte d’Ivoire, qui se prépare à une échéance électorale cruciale pour la stabilité et la démocratie du pays.
Le PDCI, qui a quitté le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix(RHDP) en 2018, ambitionne de reconquérir le pouvoir qu’il a perdu en 1999, face au Rassemblement des républicains (RDR)d’Alassane Ouattara. Le parti doit faire face à la concurrence du Front populaire ivoirien (FPI), de L'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et d’autres formations politiques, ainsi qu’aux défis de la réconciliation nationale, de la sécurité et du développement.
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