⟨⟨Tirer ensemble les leçons de cette parodie électorale, les leçons de cette escroquerie politique, les leçons de ce scrutin qui n’est qu’un scrutin de nom. Mais dans la réalité tout était bipé, tout était joué d’avance. Et personne ne pouvait relever la tête en ce qui concerne l’opposition⟩⟩, tel est le discours de Damana Pickass, secrétaire général du PPA-CI au micro de nos confrères de 7info, après la défaite de l’opposition aux élections municipales, régionales et sénatoriales en Côte d’Ivoire.
Le PPA-CI formé par Laurent Gbagbo et l’opposition ivoirienne dénoncent et accusent Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHPD), parti au pouvoir d’avoir usé de "moyens frauduleux" dans le cadre de ces élections. ⟨⟨Un seul parti ne peut pas contrôler tout un pays, la totalité des régions et tout le Sénat. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas la première fois qu’on va aux élections et le parti au pouvoir aujourd’hui, ce n’est pas le premier parti qui dirige la Côte d’Ivoire. C’est le prototype des partis de dictature⟩⟩, a rajouté le secrétaire du PPA-CI.
Le RHPD, parti d’Alassane Dramane Ouattara a obtenu la majorité concernant les sénatoriales, avec 56 élus contre 6 du PDCI, et 2 ⟨⟨sans étiquettes⟩⟩. Le PPA-CI et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), les deux principaux acteurs des partis de l’opposition, ont obtenu ⟨⟨34 communes et 4 régions⟩⟩. L’opposition a d’ailleurs interpellé la Commission Electorale Indépendante (CEI), de n’avoir pas réglé des conflits antérieurs avant d’organiser un scrutin qu’elle estime faux.
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