D’un côté la société d’énergie et d’eau du Gabon la (SEEG) et de l’autre Energy of Cameroon) (ENEO) SA, deux géants aux pieds très agiles qui frôlent le ridicule et mettent la honte dans leurs pays respectifs.
Au Gabon, c’est la misère totale, l’énergie électrique est devenue comme le soleil, elle apparaît le matin et disparaît aussitôt, interdiction formelle d’intempéries, à la moindre goutte de pluie l’énergie électrique est dans la panique et plonge tout le pays dans la colère.
Le Gabon, ce pays de l’Afrique centrale a pourtant l’une des réserves hydrauliques les plus enviées du continent africain. Il ne devrait logiquement pas souffrir le martyr de ce produit de première nécessité et ne devrait avoir rien à envier à quiconque en guise de capacité de production.
Une population estimée à plus de deux millions d’habitants, comment comprendre que la SEEG soit toujours aussi incompétente, insuffisante et même indécente à d’autres niveaux ? Sevrer les populations d’électricité et d’eau à longueur de journée, pendant que les employés de cette société organisent les dîners aux chandelles, se pavanant devant les Gabonais le jour de la parade du 1er Mai, sans aucune gêne, ni l’élégance de s’excuser, voir multiplier des communiqués de mensonges. Pour une fois, le ridicule aurait dû tuer et comme on le dit au Gabon, la société d’énergie et d’eau du Gabon est vraiment née avant la honte.
Le voisin Camerounais n’est pas en reste dans cette bataille des chéries de l’incompétence notoire en matière de gestion de l’énergie électrique. ENEO (Energy of Cameroon) est devenue fonctionnaire. Elle sort de la maison le matin et revient la nuit. Les activités économiques, industrielles et commerciales sont complètement paralysées dans un pays qui a plus que jamais besoin d’accélérer son processus de production d’énergie pour permettre aux entreprises d’être compétitives.
Les coupures intempestives d’électricité sont comme le paludisme au Cameroun. Il y a toujours des malades. On cherche le traitement définitif depuis 2001, date de la privatisation de cette société camerounaise d’électricité. Les noms changent depuis 2001. SONEL puis AES Sonel, et aujourd’hui ENEO. Certains, pour exprimer leur ras le bol, parlent «d’Enéant», «d’Enéonul», «d’Eneonoir». On lui a déjà donné tous les noms de la honte, aussi risibles les uns que les autres. Mais on dirait que le chien aboie et la caravane des coupures d’électricité passe, supasse et dépasse déjà l’entendement des citoyens camerounais pour ENEO et Gabonais pour la SEEG.
La solution pourrait être de frapper du point sur la table comme en Guinée Conakry et de licencier tout le personnel et leurs installations parfois archaïques, moyenâgeuses pour qu’on puisse se dire qu’il n’y a pas d’électricité simplement à cause du manque de personnel à ce produit de première nécessité à urgence hautement signalée partout dans le monde. Et il semble que ces deux pays voisins ne l’ont pas encore intégré.
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