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Alors que les travaux pour ce projet ferroviaire sont en cours depuis l’année 2018, c’est tout récemment que le gouvernement du Caire a émis la dernière validation qui permettra à la multinationale Elsewedy Electric et à la société allemande Deutsche Bahn International Operation (DB E.C.O) de construire le tout premier Train à grande vitesse (TGV) du pays. Le contrat a été signé en présence du Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, du ministre égyptien des Transports, Kamel al-Wazir, de l’ambassadeur d’Allemagne, Frank Hartmann et Ahmed El Sewedy, et le PDG d’Elsewedy Electric.
Avec ce projet, l’Égypte s’inscrit sur la liste en construction des pays africains possédant un réseau ferroviaire moderne. De façon beaucoup plus pratique, ce TGV va permettre à l’Égypte, doté d’une superficie de 1,002 million km², soit deux fois la superficie de la France, de relier les régions métropolitaines, notamment sa capitale le Caire, sa nouvelle capitale administrative encore en construction, appelé avec l’acronyme (NAC) et la ville portuaire d’Alexandrie.
La maquette du projet dévoile trois lignes du réseau à grande vitesse qui vont s’étendre sur 2 000 kilomètres. La première ligne baptisée « le canal de Suez sur rails » desservira jusqu’à 30 millions de personnes dès l’année 2025 selon les estimations des professionnels du secteur. L’Autorité nationale des tunnels (NAT) a notamment déclaré « Deux lignes supplémentaires et 60 stations relieront à terme Abou Simbel, Louxor et le port d’Hurghada sur la mer Rouge au Caire et au réseau ferroviaire. Une fois le nouveau réseau achevé, 90 % de la population égyptienne aura accès au rail ».
Le budget pour cette construction ferroviaire de trains à grande vitesse (TGV), est estimé à près de 23 milliards de dollars.
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