Le chef de l'État français qui s'est exprimé sur les antennes de la BBC a exhorté Israël à stopper les bombardements dans la bande de Gaza où de nombreux habitants dont des personnes fragiles comme les femmes, des bébés et des hommes âgés sont continuellement tuées lors des attaques menées par l'armée israélienne en riposte aux tirs nourris du mouvement pro- palestinien du Hamas dont l'État hébreu est la cible favorite. Cette situation qui frise le chaos est tellement déplorable qu'elle a dernièrement suscité de vives réactions lors de la conférence humanitaire qui s'est récemment tenue à Paris à l'initiative d'Emmanuel Macron qui a saisi cette opportunité pour demander la cessation des hostilités dans la bande de Gaza, invitant Israël à arrêter ses bombardements.
Cet appel peut en cacher un autre, celui adressé de manière sybilline à d'autres États pour qu'ils soutiennent la cause des populations victimes des bombardements israéliens et condamnent les actes de violence perpétrés dans la bande de Gaza. Au regard du spectacle émouvant offert quotidiennement, on se demande quel rôle joue l'ONU dans le règlement d'une crise qui aurait pu trouver une solution depuis les années d'après- guerre, même si l'on présente Israël comme un État satellite des États- Unis. La question de l'existence de la Palestine ne mérite- t- elle pas d'être posée en des termes clairs vu qu'un État repose sur les trois éléments fondamentaux que sont le territoire, la population et les institutions ?
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