Des précipitations exceptionnelles et un terrain défavorable
Selon l’agence météorologique espagnole (Aemet), certaines localités ont reçu en quelques heures l’équivalent d’une année de précipitations. À Chiva, à l’ouest de Valence, on a enregistré jusqu’à 491 litres d’eau par mètre carré, soit 49,1 cm de pluie. Ce déluge, provoqué par une « goutte froide » – un phénomène de dépression isolée en altitude fréquent en cette saison – a fait déborder plusieurs rivières et déclenché des torrents de boue.
Un phénomène aggravé par le réchauffement climatique
Jorge Olcina, professeur de climatologie à l’université d’Alicante, qualifie ce cocktail météorologique de « dramatique » et souligne le lien avec le réchauffement climatique. Selon lui, ces gouttes froides, lorsqu’elles atteignent cette intensité, peuvent provoquer des effets similaires à ceux d’un ouragan. Le changement climatique pourrait exacerber la fréquence et la gravité de ces phénomènes, mettant davantage de vies en danger si des mesures préventives ne sont pas prises.
Questions sur la gestion des risques et la réactivité des autorités
Alors que les analyses se poursuivent, la gestion de cette crise soulève des interrogations : sols imperméabilisés, aménagements inadaptés, manque de préparation… Certains spécialistes pointent un manque de réactivité des autorités locales face à des précipitations aussi intenses. Ces événements soulignent l’urgence d’adapter les infrastructures aux nouvelles réalités climatiques pour protéger les populations et minimiser les pertes humaines.
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