GABON /BIENS MAL- ACQUIS: LA TRAQUE SE POURSUIT !

Alors qu'elles étaient en train, pour assainir le train de vie de l'État, d'amorcer l'opération consistant à débusquer les indélicatesses d'anciennes personnalités du régime déchu, les autorités gabonaises de la Transition ont opté pour ne plus se limiter aux seuls avoirs dans le territoire national, lorgnant au- delà des frontières.

Ainsi ont- elles, la politesse venant d'en- haut, commencé par ausculter les biens à l'étranger de l'entourage du président de la République déchu. Des enquêtes minutieusement menées, il ressort que Noureddine Bongo Valentin et son épouse Léa, déjà propriétaire de complexes hôteliers, de cité, de villas en plus d'être actionnaires dans des sociétés basées à Libreville notamment, se sont bâtis un royaume qui ne dit pas son nom en dehors du Gabon avec l'argent du contribuable, affirment des sources averties.

L'on avance que l'empire du couple, certes visible à Libreville, s'étend jusqu'à Londres et Dubaï où M. et Mme posséderaient de somptueuses villas et auraient de nombreuses participations dans d'importantes sociétés, ce qui dévoile, qu'on le veuille ou non, le stade qu'ils ont atteint dans le niveau d'accaparement des richesses d'un pays où la majeure partie de la population vit en- dessous du seuil de pauvreté, dire que le projet de la famille était de se maintenir au pouvoir pour les cinq années à venir.

Quel sort réserver à ces oiseaux de mauvais plumage qui ont passé le plus clair de leur temps à narguer les populations désireuses d'un mieux- être et d'un équilibre social conformes au vœu pieux d'Ali Bongo Ondimba traduit dans sa phrase : "Je ne serai heureux que lorsque chaque Gabonais sera heureux" ? Comme quoi, les promesses n'engagent que ceux qui y croient !