Face à cette situation, les Gabonais s’interrogent : pourquoi la crise énergétique s’aggrave-t-elle malgré les sommations répétées du chef de l’exécutif pour améliorer l’approvisionnement ? La SEEG justifie ces délestages par le manque d’eau dans les barrages hydroélectriques, une explication qui peine à convaincre une population à bout de patience.
La seule alternative viable reste l’achat d’un groupe électrogène, un luxe inaccessible pour de nombreux ménages. L’arrêt du projet Karpowership, qui devait fournir de l’électricité grâce à des centrales flottantes, a aggravé la crise. Ce contrat de 46 milliards de francs CFA a été rompu par les autorités de transition en raison de soupçons de malversations financières, laissant les habitants sans solution immédiate.
Dans ce contexte, le silence des organisations de défense des consommateurs interpelle. Pire encore, la SEEG ne communique plus sur son programme de délestages, laissant entendre que ceux qui ne sont pas satisfaits n’ont d’autre choix que de s’adapter… ou de partir.
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