La mesure fait grincer des dents , dans les communautés étrangères vivant au Gabon. En effet, depuis la publication de la charte de transition, les populations ont pu prendre connaissance de celle-ci en son chapitre 3 article 28 stipulant ⟨⟨La vente des terres aux non nationaux est interdite en République Gabonaise⟩⟩. Une mesure forte que le président de la transition souhaite instaurer , visant à réserver cette activité aux nationaux.
Longtemps décriés au Gabon, les problèmes fonciers entre nationaux et expatriés , ont contribué à l’expropriation de plusieurs autochtones, laissant des familles à la belle étoile. Avec cette nouvelle loi , les litiges liés à l’acquisition de terrain semblent tirer leur épilogue. Puisque l’article 28 stipule également que ⟨⟨le droit de propriété est garanti⟩⟩ en d’autres termes, les gabonais ont le droit fondamental de posséder et jouir de leurs biens. Précisant qu’aucune personne ne peut être expropriée de ses biens que pour cause d’utilité publique déclarée et ce , dans les conditions et formalités prescrites par la loi.
Il semblerait bien que le chef du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) s’en tienne à sa volonté de concrétiser son projet de redonner aux gabonais leur dignité. C’est en cela qu’a été rédigée la charte de transition, avec 62 articles basés sur des valeurs et principes, de patriotisme, de loyauté et de probité.
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