Les arrestations ont suscité une vive polémique, les organisateurs dénonçant une violation flagrante de la liberté de manifester. La police ghanéenne, pour sa part, a justifié son intervention en raison du caractère illégal de la manifestation. « Samedi, nous avions de nouveau alerté les organisateurs. Nous leur avions proposé sept sites alternatifs pour manifester, en leur expliquant que nous allions nous assurer que le trafic routier resterait fluide le lendemain », a déclaré Grace Ansah-Akrofi, directrice de la communication de la police.
Cependant, malgré ces avertissements, les manifestants ont maintenu leur rassemblement. Après les premières interpellations, plusieurs d’entre eux sont revenus sur les lieux pour protester contre ce qu’ils considèrent comme des arrestations arbitraires et une entrave à leur droit constitutionnel de manifester.
« Ce n’est pas à la police de nous dire où manifester, ce n’est pas ce que dit la Constitution ghanéenne ! À chaque manifestation que nous organisons, nous faisons face à une réponse armée de la police. Il s’agit simplement d’une stratégie pour dissuader les citoyens de se joindre à nous », a déploré Felicity Nelson, l’une des organisatrices du mouvement.
La répression de cette manifestation soulève des questions sur la gestion des droits civiques au Ghana, alors que de plus en plus de voix s’élèvent contre les actions du gouvernement dans la lutte contre l’orpaillage illégal, une activité qui menace l’équilibre écologique du pays.
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