L’actuel vice-président, Mahamudu Bawumia, figure parmi les principaux prétendants. Candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP), il se présente dans la continuité de l’administration du président sortant, Nana Akufo-Addo, et espère assurer la succession de son mentor à la tête de l’État.
De l’autre côté, John Dramani Mahama, ancien président et candidat du Congrès National Démocratique (NDC), fait également partie des favoris. En tant qu’ancien chef d’État, il dispose d’une base électorale solide et se pose comme l’alternative principale à la continuité du pouvoir. Mahama, déjà président de 2012 à 2017, entend regagner la confiance des électeurs et reprendre les rênes du pays après sa défaite face à Akufo-Addo lors des élections de 2016 et 2020.
L’élection promet d’être disputée, avec plusieurs autres candidats indépendants et de petits partis cherchant à capter l’attention des électeurs dans un paysage politique dynamique. La présence de deux femmes dans cette compétition, bien que peu courante, souligne une évolution vers une plus grande représentation féminine en politique.
Le scrutin de décembre sera crucial pour l’avenir du Ghana, car les électeurs devront choisir entre la stabilité d’une continuité avec Bawumia ou le changement proposé par Mahama et les autres candidats.
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