Après l’exfiltration de plusieurs accusés du massacre du 28 septembre 2009, notamment l'ancien Président Moussa Dadis Camara, Claude Pivi, Moussa Thiegboro Camara et Blaise Goumou. Les sanctions n'ont pas tardé, en effet le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, a adopté un décret radiant toutes les personnes identifiées formellement pour surveiller la maison d’arrêt de Conakry.
Si plusieurs gardes pénitentiaires n'ont pas échappé à la sanction, Claude Pivi, Moussa Thiegboro Camara et Blaise Goumou, selon le décret présidentiel, « ces trois militaires ont été radiés des effectifs des forces armées guinéennes pour inconduite».
Le colonel Mamadi Doumbouya a également radié plusieurs militaires pour des faits divers dont le « manquement au service, inconduite ou encore faute lourde». En clair, des officiers supérieurs de l’administration pénitentiaire ont été aussi radiés pour « faute » dans un autre décret pris par le dirigeant guinéen.
Près de 80 militaires et agents de l’administration pénitentiaire ont été radiés des effectifs de leur corps pour « faute lourde ».
Le colonel Claude Pivi toujours en cavale !
48 heures après le retour en prison du capitaine Dadis Camara, les autorités guinéennes sont toujours à pied d'œuvre dans la capitale Conakry afin de mettre la main sur l'ancien ministre de la sécurité du CNDD. Au moment où nous couchons ces lignes, le colonel Claude Pivi dit Coplan est toujours introuvable. Selon, le rédacteur en chef, du média en ligne Guinéemedia.com le calme est revenu dans les quartiers environnants.
« Les habitants du quartier Corenti peuvent désormais circuler librement, la sécurité a été doublée autour de la maison centrale de Conakry, mais les fouilles et les perquisitions continuent afin de retrouver le fugitif Claude Pivi» a-t-il indiqué.
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