Thianguel Bori, une collectivité rurale unique en son genre, relève de la préfecture de Lélouma en Moyenne Guinée. Elle se distingue de plus en plus grâce à son marché de bétail, qui ravitaille jusqu’à Conakry. Des vendeurs issus des préfectures voisines, telles que Mali et Gaoual, y acheminent régulièrement leurs ruminants. L’entrée de chaque animal dans le parc est soumise à des conditions sanitaires strictes.
« Il est impératif de procéder à un contrôle et à une inspection rigoureuse pour éviter toute mortalité. Si l’animal ne présente aucun signe clinique, il peut être mis en vente », explique Ibrahim Kanté, responsable de l’élevage au sein du parc.
Chaque semaine, des grossistes viennent y faire leurs achats pour approvisionner diverses agglomérations. Cependant, la flambée des prix d’achat suscite des inquiétudes.
« Les prix varient en fonction du poids des animaux. Le prix de départ est d’environ trois millions cinq cent mille francs guinéens… », indique un acheteur. Un client se plaint : « Le prix d’achat de la semaine dernière n’est plus le même aujourd’hui. La dernière fois, j’ai acheté un bœuf à trois millions huit cent mille francs. Aujourd’hui, le prix est monté à quatre millions deux cent mille, soit une différence de quatre cent mille francs. »
Par ailleurs, des individus se livraient autrefois à la vente d’animaux volés. Mais une stratégie mise en place a permis de contrer ces pratiques, améliorant ainsi l’image du parc de Thianguel Bori.
Les autorités locales ont pour objectif, à court terme, d’agrandir, de moderniser et de clôturer le hangar de vente ainsi que le bâtiment abritant les bureaux du poste d’élevage et les autres gestionnaires.
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