Le ministère libanais des Affaires étrangères a vivement condamné ces attaques qu’il qualifie d’« intentionnelles et systématiques ». Il déplore particulièrement l’incident survenu la veille, où deux Casques bleus indonésiens avaient déjà été blessés dans une attaque similaire. L’Indonésie a fermement dénoncé ces actions, exigeant des explications de la part d’Israël.
L’armée israélienne a justifié ces frappes, affirmant qu’elles ciblaient un chef du groupe militant Jihad islamique palestinien, récemment “éliminé” lors d’une opération à Tulkarem, en Cisjordanie occupée. Cependant, l’attaque de la position de la FINUL a provoqué un tollé diplomatique international, avec des appels renouvelés de la France et des États-Unis pour un cessez-le-feu entre Israël et le Liban. Ces puissances estiment que le renforcement de l’armée libanaise est essentiel pour maintenir la paix et appliquer les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies visant à stabiliser la frontière.
D’après l’agence officielle libanaise ANI, un char israélien Merkava aurait tiré sur une tour de la FINUL, blessant des soldats sri-lankais en poste. Ces incidents soulignent les risques accrus d’une escalade dans la région, où la situation reste extrêmement volatile.
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