La police kenyane a annoncé via un communiqué avoir procédé à l’arrestation d’au moins 270 personnes, soupçonnées d’avoir commis de nombreux actes de vandalisme lors des manifestations anti-gouvernementales mardi.
Hier comme aujourd’hui, plusieurs magasins sont restés fermés pour éviter de subir les conséquences de la colère populaire.
Dans le centre d’affaires de Nairobi, des groupes de jeunes hommes ont jeté des pierres aux forces de l’ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
D’abord initiées pour faire barrage à de nouvelles taxes issues du projet de loi de finances 2024, les manifestations se sont par la suite transformées en un mouvement de contestation contre les autorités.
“Les manifestations en cours doivent se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement prenne en compte les revendications des citoyens, car elles sont sincères. Tout ce que les jeunes disent est vrai”, explique Simon Njoroge, un avocat.
Depuis deux semaines, le Kenya est secoué par une vague de contestation. Ce mouvement a viré au bain de sang lors de la journée du 25 juin avec 25 morts.
Au total, 39 personnes ont été tuées et 361 blessées depuis la première manifestation le 18 juin.
L’agence officielle de protection des droits humains fait également état de 32 cas de “disparitions forcées ou involontaires” et de 627 arrestations de manifestants.
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