LIBERIA / PRÉSIDENTIELLE : WEAH-BOAKAI AU SECOND TOUR

La Commission nationale des élections a publié, le 18 octobre, les résultats provisoires de la présidentielle du 10 octobre, à 98% du dépouillement. Visiblement, le second tour, prévu le 7 novembre prochain, opposera le président sortant, George Weah, qui a obtenu 43,79% des voix, contre 43,49% pour Joseph Boakai, le vice-président sortant.

Qui sera le prochain président du Liberia ? La Commission nationale des élections a publié, le 18 octobre, les résultats provisoires de la présidentielle du 10 octobre, à 98% du dépouillement. Les premiers résultats créditent George Weah, le président sortant, de 43,79% des voix, contre 43,49% pour Joseph Boakai..

Prévu le 7 novembre prochain, le second tour de la présidentielle devrait donc opposer les deux adversaires comme en 2017, où l’ancien ballon d’or l’avait emporté face à l’ancien vice-président d’Ellen Johnson Sirleaf. L’histoire va-t-elle se répéter ou Joseph Boakai prendra-t-il sa revanche sur le ballon d’or de 1995 ? 

George Weah, le président sortant, mise sur sa popularité auprès de la jeunesse et son image d’ancienne star du football. Il promet de poursuivre ses efforts pour le développement de l’éducation et de la formation professionnelle, ainsi que pour la lutte contre la corruption et la pauvreté. Il se présente comme le candidat du changement et de la continuité, en s’appuyant sur le bilan des six premières années de son mandat. 

De son côté Joseph Boakai, le vice-président sortant, se positionne comme le candidat de l’expérience et de la compétence. Il met en avant son parcours politique et administratif, ainsi que sa connaissance des dossiers économiques et sociaux. Il propose de relancer l’économie du pays, en développant les infrastructures routières et l’agriculture. Il se dit prêt à travailler avec tous les acteurs politiques pour assurer une transition pacifique et démocratique.

Les deux adversaires devront également tenter de rallier les voix des autres candidats éliminés au premier tour, notamment celles du magnat des télécommunications Benoni Urey et de l’ancien dirigeant de Coca-Cola Alexander Cummings.