MAROC : 344,7 MILLIONS D’EUROS OCTROYÉS PAR LA BAD

Le Maroc et la Banque africaine de développement ont signé le 05 décembre trois accords de financement d’un total de 344,7 millions d’euros. Ces fonds seront alloués à des projets visant à renforcer la gouvernance économique du pays, améliorer la gestion des ressources en eau potable et développer des infrastructures industrielles stratégiques, notamment dans la région du port de Nador West Med.

Le premier des trois accords signés concerne un prêt de 120 millions d’euros destiné à soutenir le Programme d’appui au renforcement de la gouvernance économique et de la résilience aux changements climatiques. 

L’objectif est de favoriser une gouvernance plus transparente et plus efficace, tout en renforçant la résilience du pays face aux défis climatiques croissants.

Le second accord, d’un montant de 104,7 millions d’euros, est consacré à la digitalisation, au renforcement de la production et à l’amélioration de la performance de l’eau potable. Ce projet est ambitieux : il prévoit une amélioration significative de la production d’eau potable, de la gestion des infrastructures existantes et de l’optimisation des processus dans plusieurs régions du Maroc. 

Le projet inclut également la digitalisation des systèmes de gestion de l’eau, permettant ainsi une meilleure surveillance et une utilisation plus rationnelle de cette ressource vitale.

Le dernier accord, d’un montant de 120 millions d’euros, est destiné à soutenir le Projet d’aménagement de la zone d’activités industrielles du port de Nador West Med. Ce projet stratégique vise à renforcer la compétitivité de la plateforme portuaire de Nador, en consolidant son rôle de hub logistique et industriel. Le financement permettra d’aménager des espaces économiques et d’installer des unités industrielles et logistiques, soutenant ainsi le développement économique et social de la région de l’Oriental.

Avec ces nouveaux financements, le Maroc poursuit sa stratégie de développement durable, en renforçant ses infrastructures, sa gouvernance et sa résilience face aux enjeux mondiaux, tout en continuant de jouer un rôle moteur dans l’Afrique du Nord et au-delà.