300 milliards de dirhams c’est le montant global que le Maroc souhaite investir pour cette année 2023. Un montant colossal en hausse de 55 milliards comparé au budget de l’année 2022. Cette politique est en parfaite adéquation avec la loi de finance 2023 du pays qui veut relancer l'économie via l’investissement.
«Cet effort important intervient non seulement pour répondre aux impératifs de développement économique et social du pays mais aussi pour soutenir la croissance et pallier les effets inflationnistes de la crise géopolitique survenue en 2022». C’est propos accompagnait la note portant sur la répartition régionale de l’investissement de la loi de finance 2023.
Par ailleurs, la commission nationale des investissements a tenu sa première réunion le 24 mai dernier à Rabat. Cette première rencontre présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a levé plus de 76 milliards de dirhams correspondant à 21 conventions et avenants. 70% de ce montant sera consacré au secteur industriel qui espère ainsi créer 4213 emplois directs. Des emplois directs qui in fine atteindrons 13260 pour 33150 postes de travail indirects, répartis entre l’industrie, les dessalement de l'eau, les énergies renouvelables, le tourisme et la santé.
Création d’un ministère dédié, nouvelle loi de finance, charte de l'investissement, création des centres régionaux pour l’investissement, déploiement du fond Mohamed VI pour l’investissement et création de la commission nationale des investissements; l’objectif est clair, faire du Maroc un pôle d’investissement au niveau régional et international. Une vision qui selon le gouvernement va renforcer les secteurs porteurs de l’économie mais également booster l’emploi et promouvoir un développement équitable dans toutes les régions du pays.
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